Medikamente, die nach dem 65. Lebensjahr vermieden werden sollten die schwarze Liste 2024 der Hohen Behörde für Gesundheit

Diurétiques, somnifères, antidépresseurs ou anti-inflammatoires… Après 65 ans, certains médicaments courants deviennent dangereux.

En 2024, la Haute Autorité de santé (HAS) a actualisé ses recommandations pour protéger les seniors des effets indésirables graves. Découvrez la liste noire des traitements à proscrire, les alternatives sûres et les conseils pour une prescription adaptée.

Pourquoi les médicaments sont-ils plus risqués après 65 ans ?

Un corps qui change, des traitements à réévaluer

Avec l’âge, le métabolisme ralentit : le foie et les reins éliminent moins efficacement les substances actives. La masse musculaire diminue, la graisse augmente, et les médicaments s’accumulent dans l’organisme. Résultat ? Un comprimé bien toléré à 40 ans peut provoquer des vertigesDie chutes ou une confusion mentale à 70 ans.

Une femme senior prend ses médicaments

« Ma mère prenait un somnifère depuis des années. À 78 ans, elle a fait une chute grave. Son médecin a découvert que le médicament était en cause. » – Témoignage d’Audrey, aidante.

La polymédication, un cocktail explosif

En France, les seniors consomment en moyenne 4 médicaments par jour. Or, mélanger certains traitements amplifie les risques. Les anticholinergiques (utilisés contre l’incontinence ou l’asthme) associés à des antidépresseurs tricycliques peuvent entraîner des troubles cognitifs sévères.

La liste noire 2024 de la HAS : 6 classes de médicaments à éviter

Benzodiazépines (somnifères et anxiolytiques)

Danger : Risque accru de chutes (jusqu’à +50%), dépendance, et démence.
Alternatives : Thérapies cognitivo-comportementales, mélatonine à libération prolongée.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Danger : Ulcères gastriques, insuffisance rénale, hypertension.
Alternatives : Paracétamol, application de chaud/froid.

Antidépresseurs tricycliques

Danger : Troubles cardiaques, rétention urinaire, confusion.
Alternatives : ISRS (sertraline, escitalopram), suivi psychologique.

Plusieurs médicaments à éviter après 65 ans

Anticholinergiques

Danger : Délire, glaucome, constipation sévère.
Alternatives : Mesures hygiéno-diététiques pour l’incontinence, inhalateurs sans atropine.

Diurétiques (à forte dose)

Danger : Déshydratation, hypotension, arythmies.
Alternatives : Réduction de l’apport en sel, diurétiques thiazidiques à faible dose.

Neuroleptiques

Danger : Syndrome parkinsonien, accidents vasculaires cérébraux.
Alternatives : Aménagement de l’environnement pour réduire l’agitation.

Une femme senior prend ses médicaments avec un verre d'eau

Comment protéger les seniors ? 5 règles d’or

Réviser les ordonnances tous les 3 mois

La HAS recommande un bilan médical régulier pour ajuster les doses et supprimer les médicaments inutiles.

Privilégier les alternatives non médicamenteuses

  • Douleur chronique : Kinésithérapie, acupuncture.
  • Insomnie : Méditation, horaires de coucher réguliers.

Utiliser un pilulier connecté

Ces dispositifs alertent en cas d’oubli ou de surdosage, réduisant les erreurs de 30%.

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Former les aidants

Reconnaître les signaux d’alerte : somnolenceperte d’appétittroubles de l’équilibre.

Consulter un gériatre

Ce spécialiste évalue la balance bénéfices/risques et propose des traitements sur mesure.

Un homme senior regarde une gélule de médicament de près

Témoignages et erreurs à ne pas reproduire

Le cas de M. Dupont, 82 ans

Hospitalisé pour une hémorragie digestive, son traitement incluait de l’aspirine et un anti-inflammatoire. Son médecin a remplacé ces médicaments par du paracétamol et un protecteur gastrique. Résultat : plus d’effets secondaires après 6 mois.

L’automédication, une fausse bonne idée

« Je prenais des gouttes contre la toux à base de codéine. Mon pharmacien m’a averti : mélangé à mon antidépresseur, c’était risqué. » – Jean, 67 ans.

Un homme senior d'origine africaine senior prend ses médicaments

Conclusion : Une prescription adaptée pour vieillir en bonne santé

La liste noire de la HAS n’est pas une alarme, mais un outil pour soigner sans mettre en danger. En 2024, privilégiez le dialogue avec votre médecin, osez questionner chaque prescription et restez vigilant face aux changements d’état de santé.

Pour aller plus loin :

  • Téléchargez la liste complète des médicaments à risque sur has-sante.fr.
  • Participez à un atelier « Bien utiliser ses médicaments » organisé par les Caisses de retraite.

Sources : Haute Autorité de santé (HAS), Prescrire, MSD Manuals, Étude University of East Anglia.

FAQ : Questions fréquentes sur les médicaments et les seniors

Peut-on arrêter un traitement sans consulter ?

Non. Tout ajustement doit être supervisé par un médecin pour éviter un sevrage brutal ou une rechute.

Existe-t-il des applications pour suivre ses médicaments ?

Oui. Medisafe oder MonPilulier rappellent les prises et informent sur les interactions.

Les médicaments en vente libre sont-ils sûrs ?

Non. Le métoclopramide (anti-nauséeux) et la pholcodine (toux) sont déconseillés après 65 ans.

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